• Cette fois je n'ai pas d'idée pour écrire un article. Si vous avez des idées, faites-moi signe.

    Hier j'écoutais un vieux disque de Sardou.
    Le morceau "la débandade" m'a interpellé.
    il chantait cela en 1985, et c'était déjà la débandade. Quarante ans !!!
    Voici les paroles  et la chanson sur YouTube :

    Il y a dans l'air que l'on respire
    Comme une odeur, comme un malaise
    Tous les rats s'apprêtent à partir
    Ne vois-tu rien de ta falaise?
    Il y a dans les studios-délires
    Comme un vieux son de Carmagnole
    Sœur Anne, si tu n'vois rien venir
    Ou tu es sourde, ou tu es folle

    Il y a dans les années qui viennent
    Comme un retour au vent d'histoire
    Un vieux partisan dans la plaine
    Croissant de lune et drapeau noir
    Le vent ne sait plus où il souffle
    Ça tourbillonne, ça rend colère
    Le cul posé entre deux gouffres
    Beaucoup plus profonds que la mer

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    J'ai des voyages en cavalcades
    Billet d'avion, chemin de fer
    Je sens monter des barricades
    Comme des cailloux dans mes artères
    Je tourne en rond dans ma caverne
    Moitié furieux, moitié soumis
    Avec en prime à ma lanterne
    Une tristesse indéfinie

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    À la fin des journées qui passent
    Quand on est seul, quand ça va mieux
    Lorsqu'on remet nos rêves en place
    Qu'on s'imagine vingt ans plus vieux
    Quels sont les hommes qui pourront dire
    "On a fait ce qu'on a voulu"?
    Sœur Anne, si tu n'vois rien venir
    C'est plus la peine, on est foutus

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    Source : LyricFind

    Paroliers : Jacques Revaud / Michel Sardou / Pierre Delanoë

    Paroles de La débandade © Universal Music Publishing Group

     

     

     


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  • Une amie douée pour la plume (poèmes, contes et autres. . .) vient de m'envoyer ce texte, que je lui ai promis de publier.

    une histoire de femme(s)

    J'ai retrouvé ce beau conte de Khaz, qui présente certaines analogies, 
    http://kazimir.eklablog.com/conte-de-la-femme-qui-vivait-dans-une-bouteille-de-vinaigre-a187810210 :

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Il y avait une fois une femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre. Un jour une fée passa par là et elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre dans une bouteille de vinaigre. Je mériterais de vivre dans une jolie maisonnette, avec un toit de tuiles, et des roses qui grimpent sur un mur blanc. Oui, parfaitement ! " 

    Aussitôt la fée lui dit : 

    "Très bien, ce soir, dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras." 

    Le soir venu, la femme alla au lit, se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain matin, elle se réveilla dans une jolie maisonnette, avec un toit de tuiles, et des roses qui grimpaient sur un mur blanc. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Elle fut très étonnée, et très contente. Mais elle oublia tout-à-fait de remercier la fée. 

    Cette fée, qui était vive comme une abeille, avait toujours fort à faire. Elle parcourait sans cesse tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Un jour elle pensa : 

    " Tiens, je vais aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être heureuse dans sa jolie maisonnette. "

     

    Mais comme elle arrivait devant la porte elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte !  
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre toute seule dans une si petite maisonnette. Je mériterais de vivre dans une maison avec des rideaux de dentelle, parmi d'autres maisons, dans une rue où passent des marchands qui crient gaiment." 

    La fée fut surprise de ces paroles mais dit cependant : 

    " Ce soir une fois couchée dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, quand elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans une maison avec des rideaux de dentelles, parmi d'autres maisons, dans une rue où des marchands passaient en criant gaiment. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Elle fut à nouveau très étonnée, et vraiment très contente. Mais encore cette fois elle oublia de remercier la fée.  

    A nouveau la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Puis un jour elle pensa : 

    " Tiens, je vais aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être heureuse à présent dans sa maison avec des rideaux de dentelle. " 

    Mais comme elle s'approchait de la maison, elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre au milieu d'autres maisons parmi des gens ordinaires. Je mériterais de vivre à la campagne, dans un  grand manoir entouré d'un beau jardin, avec des domestiques qui accourent dès qu'on les sonne. "
     

    La fée fut très surprise et vexée mais elle dit cependant : 

    " Très bien, ce soir une fois dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, quand elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans un grand manoir, entouré d'un beau jardin, en pleine campagne, avec des domestiques qui accouraient dès qu'elle sonnait. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Très étonnée à nouveau, et vraiment très contente, elle apprit aussitôt à parler d'un ton distingué.

    Mais encore une fois ... elle oublia de remercier la fée. 

    Encore une fois la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Elle se trouvait à l'Ouest quand elle pensa : 

    " Mais que devient cette femme ? Elle doit être heureuse à présent dans son grand manoir. Je vais aller la voir."

     Quand elle passa devant la fenêtre du salon de cette femme, elle l'entendit se dire à elle-même d'une voix distinguée :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme aussi distinguée que moi ne devrait pas vivre dans un coin aussi perdu. Je mériterais d'être une duchesse, et d'aller à la cour de la Reine, dans un beau carrosse doré, avec des laquais. "
     

    La fée se demanda si elle avait bien entendu. Mais comme cette femme ronchonnait de plus belle, elle lui dit :

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. " 

    Le soir, la femme une fois couchée se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla duchesse. Devant sa porte, un carrosse doré l'attendait, avec des laquais, pour aller à la cour de la Reine. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Quelle ne fut pas sa joie !  Jamais elle ne s'était sentie aussi heureuse. Mais elle oublia une nouvelle fois de remercier la fée. 

    Comme à son habitude la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Quelque temps après, elle pensa :

    " Je ferais bien d'aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être très heureuse maintenant qu'elle est duchesse." 

    A peine s'approchait-elle de la magnifique demeure de la duchesse, en pleine ville, qu'elle entendit par la fenêtre : 

    " N'est-il pas honteux, je vous le demande, n'est-il pas indigne, pour une personne de ma qualité... d'être une simple duchesse ?Je mériterais d'être la Reine elle-même, d'habiter dans un grand palais, de m'asseoir sur un trône, et de porter une couronne de diamants." 

    Cette fois la fée fut très déçue, et même très en colère. Mais elle ne le montra pas et dit : 

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, dès qu'elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans un palais royal, assise sur un trône d'or, et portant une couronne de diamants. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Absolument ravie, elle se mit à donner des ordres à droite et à gauche. Mais une fois encore... elle oublia de remercier la fée. 

    La fée fut à nouveau prise dans son tourbillon habituel, du Sud au Nord et de l'Est à l'Ouest. Puis elle se souvint de cette femme et revint en se disant : 

    " Elle doit être tout à fait satisfaite maintenant qu'elle est Reine. Je ne vois pas ce qu'elle pourrait vouloir de plus ! Je vais aller la voir."

    Mais à peine s'approchait-elle de la salle du trône qu'elle entendit : 

    " Quelle misère, ah oui vraiment quelle misère ! Quelle misère de n'être la Reine que d'un tout petit pays ! Gouverner le monde entier, voilà ce que je mériterais. " 

    La fée, ayant entendu ces paroles, dit : 

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, une fois couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. 

     

    Le lendemain elle se réveilla ...

    à nouveau dans sa bouteille de vinaigre. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

     

     


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  • Ah ces ordinateurs !

    Je suis très devant mes ordinateurs en ce moment...
    J'ai cherché le mot "ordinateur" dans la majestueuse littérature de Khaz et j'ai trouvé cet article :

    http://kazimir.eklablog.com/l-orage-semble-apaise-orange-est-revenu-a127506000

    Je le republie ci-dessous ; je ne me souvenais plus de mes problèmes que j'avais évoqués à l'époque. . .

    Bonjour à tous.  

    La promesse d'Orange a été tenue : ma live box a repris du service le 17 novembre. Et donc mon téléphone.

    Ce qui est appréciable quand on vit au fin fond d'une campagne.

    Surtout qu'au même moment j'ai été privé de voiture pendant presque 72 heures !  

    Je devrais en profiter pour reprendre aussitôt la parution des articles sur mon blog, mais je découvre que mon rythme a été comme brisé et j'ai du mal à  me  remettre en route.

    Ce qui me fait penser aux hauts fourneaux : si on les arrête, il parait que leur remise en route est difficile.

    Ce qui me fait penser aussi à certains animaux qui, privés de leurs maîtres adorés pour quelques jours, pour cause de vacances, et ce malgré leur supplication, ont un curieux comportement : au retour de leurs maîtres ils font mine d'être indifférents, ne montrent aucun signe de joie à leur retour.

    Et bien je crois que je suis un peu dans ce cas : j'ai envie de bouder mon ordinateur.

     

    Ah tu m'as laissé tomber ?

    Et bien ça m'est égal (ce qui n'est pas vrai du tout ...) et bien moi, maintenant, je vais me passer de toi ! 

     

    Bon, ça ne va pas durer.

    Mais voilà, j'en suis encore un peu là. 

     

    Durant cette période, j'ai trouvé un refuge (informatique entre autre) chez mon fils aîné aussi je vous montre ses deux ginkgos qui avaient revêtu leur costume d'automne.

    Ils proviennent tous les deux de fruits qu'il avait ramassés à Paris sous les ginkgos du Jardin des Plantes, il y a une trentaine d'années.  

    - Orange est revenue ! -

    En fait je me sens comme en convalescence. Mais de quelle maladie ?  Est-ce grave Docteur ? 

    On va bien voir. 

    À bientôt.

     

     


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  • On parle beaucoup de tracteurs ces jours. Alors j'ai retrouvé cet article de Khaz :

     

    UN 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Par lui commence toute chose il sort du zéro comme le poussin de l'oeuf comme le monde du big-bang

    où donc se cachait-il  ?

    au ventre du Néant ? 

    DEUX 

      - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Un engendre le deux

    la terre va se peupler

    la joie va resplendir

    les larmes vont couler

    les conflits se nouer

    le fol espoir aussi.  

    TROIS 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    C'est l'arrivée du trois

    qui va tout déclencher

    faire naître le souci

    et la philosophie, 

    fomenter des folies,

    écrire des poésies. 

    QUATRE 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Quat' millions de sabords

    Est et Ouest, Sud et Nord 

    comment s'orienter

    en ce monde déchiré ?

    pique et trèfle, coeur , carreau,

    terre et feu, air et eau... 

    CINQ 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Nos mains ont cinq doigts

    l'étoile de mer cinq bras

    la Terre cinq océans

    et cinq sens ont nos corps

    pour nous mettre en accord

    en accord cinq sur cinq 

    SIX 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Premier nombre parfait

    étoile de David

    cristal de la neige

    cordes de la guitare

     les six faces d'un cube

    les six pattes d'une abeille. 

    SEPT 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    C'est le chiffre magique

    de l'année sabbatique 

    de l'âge de raison

    des collines de Rome

    des femmes de Barbe bleue

    et des nains de Blanche-Neige. 

    HUIT 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Huit pattes a l'araignée

    la pieuvre huit tentacules

    le Dharma huit rayons.

    Soleil sis sur un lac

    deux cercles qui n'en font qu'un

    symbole de l'infini 

    NEUF 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    chiffre anticyclonique

    signe de germination

    annonce d'un nouveau cycle

    foetus tout près de naître

    béni par les neuf muses

    et par l'hymne à la joie ! 

    DIX 

    Là, il faut que je vous explique quelque chose.

    J'ai entrepris de remplir une zone que j'appelle ma future rocaille, d'abord avec des matières végétales diverses,

    branchages, puis feuilles mortes : 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    puis plus fines (humus en voie de formation) : 

     - Un et deux et trois ...  et dix -

    puis avec de la terre, et dans ce but j'ai remis en route une vieille carriole que j'avais utilisée pour transporter de la vase séchée que j'avais curée dans mon étang il y a 15 ou 20 ans :

    je reprends cette terre dont j'avais fait un gros tas, 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    et c'est elle qui va remplir ma " rocaille".

    Je remplis d'abord des seaux, que je verse dans la carriole. Mais je me suis aperçu que, si je dépasse 15 seaux, l'engin qui me sert de mini tracteur a du mal à grimper une petite pente que je dois monter pour déposer cette terre où je veux. Alors j'ai décidé de limiter à Dix le nombre de seaux de terre dont je charge la carriole.

    Alors je compte : un, deux...et ainsi de suite. Ce qui me donne le temps de ... broder sur ces chiffres.

    Mais arrivé à DIX, je dis OUF, et je transporte. 

     - Un et deux et trois ...  et dix - 

    Donc pas de baratin sur le dix !

    Et je vous dis : à bientôt. 

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     


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  • Et je souhaite à chacun d'entre vous de rencontrer votre Ange.
    Un article de Khaz de 2022 ... http://kazimir.eklablog.com/un-ange-du-ciel-est-venu-vers-moi-a212154341

    La bible vous est-elle familière ? Peut-être que non.

    Dans ce cas elle ne peut que vous apparaitre comme un livre "religieux", sentencieux, ennuyeux, rébarbatif, vieillot.

    C'est dommage. 

    Ses premiers chapitres ont été écrits il y a plus de 2000 ans.

    Si vous la connaissiez, elle serait votre livre le plus personnel, le plus vénérable, le plus précieux, plein de trésors. 

    Il ose par exemple nous décrire la descente des anges parmi nous.

    C'est ainsi que trois anges sont venus rendre visite à Abraham, lui annonçant qu'il serait bientôt papa.  

    - Un ange du ciel est venu vers moi ! -

    Et comme il avait à ce moment-là 99 ans, il se mit à rigoler ! 

    Je ne suis pas Abraham... mais voici ce qui m'est arrivé, au début d'une récente nuit. Je vais vous raconter.

    Il faut d'abord que je vous décrive quelque chose.  

    Chaque étage de "notre foyer" représente un certain nombre de résidents. Pour chacun des étages, il y a une infirmière responsable qui doit surveiller ce qui se passe durant cette période où c'est elle la patronne. Et donc toutes les huit heures (je crois) cette infirmière s'en va, et une autre la remplace. Quand la nouvelle prend son service, elle vient faire un tour général des chambres occupées pour voir si tout va bien.  Mais chacune a son style pour faire cette revue générale.  

    Je vais vous décrire la façon de faire de deux infirmières, bien différente l'une de l'autre, vous allez voir. 

    Première façon.

    Cela se passe vers 21-22 heures.

    J'étais déjà couché, dans le noir (avec une forte veilleuse).

    Soudain la porte de ma chambre s'ouvrit (après un petit coup pour me prévenir). L'infirmière tenait la poignée de cette porte, et sans rentrer dans la chambre, elle s'est un peu penchée et m'a demandé, d'un ton joyeux et amical :

    "ça va Mr X ...?".

    "Oui madame, tout va bien... ". 

    "Alors bonne nuit". 

    Et la porte s'est refermée.

    Durée de son passage ? 

    Deux secondes, pas plus il me semble.

    C'était parfait et sympathique. 

    Cette infirmière avait bien fait son travail.

    O K. 

     

    Seconde façon.

    Un jour, je dormais déjà, ou presque.

    Un très léger bruit m'a-t-il tiré de mon premier sommeil ? Possible, mais aucun souvenir. 

    J'ai ouvert un oeil, et voici que...

    comment dire cela ? 

    Un ange était là ! Tout près de moi, me dominant de sa haute taille et de sa corpulence importante. 

    Largeur de ses épaules, de toute sa poitrine (je ne parle pas de ses seins, mais de l'ensemble de son buste). Je la voyais peu en fait, dans la lumière de la veilleuse. C'était donc une femme, l'infirmière de nuit bien évidemment.  Et elle me demanda d'un air très doux, très attentif : "ça va ?". Je lui ai répondu comme à la première "Oui Madame". Elle m'a regardé encore un instant avec une sorte de tendresse qui aurait pu être celle d'une mère pour son enfant, et me disant "Bonne nuit" elle est partie dans un total silence.

    Temps écoulé ? 

    Cinq secondes ? Guère plus en tout cas. 

    Si je ne m'étais pas réveillé, je pense qu'elle serait repartie, silencieuse, sans me réveiller.

    Mais il y a autre chose. Elle était une femme noire, et très noire. C'est vous dire que dans l'obscurité de la chambre, à peine entamée par la veilleuse, elle était pour moi comme une sorte d'apparition. Sa chevelure était importante, faite de tresses torsadées, de plusieurs tailles, certaines semblaient briller par elles-mêmes. 

    J'étais fasciné ! 

    Quelle différence avec l'apparition parfaite objectivement de la première façon de faire.

    Quelque chose s'était passé, qui était d'une toute autre nature. Il s'agissait cette fois de la rencontre de deux êtres, et pas seulement de celle d'une infirmière responsable, et d'un simple résident. 

    Je ne sais si je vous ai éclairé sur ce que j'ai ressenti et que je voulais vous transmettre.

     Une dernière précision : j'ai d'abord pensé vous faire un dessin de cette femme noire toute entourée de ses formidables cheveux.     Toutes mes tentatives furent des catastrophes.  

    Mais peut-on représenter un être descendu du ciel ? oui les Anges existent

     


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