• Pas besoin de fouiller longtemps chez Khaz pour trouver des fleurs. Ici par exemple.

     

    Bonjour à vous tous. Avez-vous bien respiré ?

    Avez-vous senti l'air pur qui entoure la planète Terre, notre planète bien-aimée, pénétrer dans vos narines comme un ruisseau de montagne ?

    L'avez-vous imaginé emplir vos deux poumons de sa brise vivifiante, cette même brise qui fait trembler de bonheur les feuilles de ces deux peupliers d'Italie ?  

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Puis ce même air est ressorti : " expiration ", chargé de tous les déchets de vos combustions internes, et vos poumons sont devenus tout petits, comme la souche-oiseau !

    ... durant un instant le temps s'est arrêté  ... avant une nouvelle inspiration.

    Renaissance ! 

    Mais aujourd'hui, c'est une simple promenade. 

    Dans ma grande rocaille, impossible de planter quoi que ce soit :

    il n'y a encore aucune terre valable.

    Alors j'y place de nombreux pots remplis de terre avec des plants que je récupère ici ou là, et comme l'herbe coupée qui les entoure les chauffe,  comme dans une serre, ils ont l'air d'en tirer une grande vitalité .

    Voyez ici : 

    coin haut gauche,  lysimaque nummulaire, une plante des lieux humides

    qui fleurira jaune clair en été, on peut en faire d'adorables suspensions.

    Les fleurs violettes : bugle rampant, qui habite aussi les forêts humides.

    Plus près de nous : pâquerettes. Au centre une variété à fleurs "doubles" : 

    je l'ai découverte dans la pelouse, et l'ai transplantée avec grande précaution. 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

     

     

    Dans le petit rond EST , l'oxalis commence à fleurir, c'est parti pour tout l'été, et jusqu'en octobre !

    à sa gauche, de haut en bas : thé d'Aubrac, puis thym ordinaire, puis tout petit pied d'Arméria Maritime (entre des galets) avec 2 petites fleurs roses,

    puis, le dominant : fleurs de ciboulette, mauve pâle. 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Un autre groupe d'oxalis dans un coin de la vieille rocaille aux bambous.

    Ayant peu de fleurs, je suis fasciné par la générosité de cette plante  fleurie ! 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Dans le petit jardin Nord, le pied de bourrache (que Bérénice à ratiboisé jusqu'au trognon pour son dernier repas) 

    est en train, tout étoilé de bleu, de se refaire une santé.  

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Plus loin un pied de rhubarbe me fait saliver en me faisant penser à une bonne compote de rhubarbe au miel ! 

     - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Petit à petit, discrètement, le pied d'artichaut prend des forces.

    Il s'est doté de nouvelles feuilles, mais n'a pas encore pris son envol : 

    il se prépare seulement, comme un athlète qui s'entraîne, attendant son heure. 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Là, par contre, ce pied de Gogi, dont les baies sont vantées comme les clés de la longévité, éclate littéralement !!!

    Il est vrai que ça fait deux années qu'il se prépare. 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    derrière lui, une haie serrée de bambous, à ses pieds, à gauche, le sauge officinale repart, après une taille sévère,

    et plus près de nous des pieds d'onagre bisannuelle, dont je récolterai les précieuses graines, aussi précieuses que les fruits du gogi.

    Mais ma surprise fut de me trouver nez à nez avec deux fleurs d'iris ! 

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai - Quelle somptuosité  !

    On pourrait dire que c'est une fleur sophistiquée, tant il est difficile de la décrire, et pourtant non, elle demeure modeste, car d'une telle fragilité !

    Elle est simplement parfaite.

    Et deuxième surprise quand je l'ai sentie....

    son odeur est légère, mais d'une grâce infinie.

    Si bien que je m'aperçois que je ne connaissais pas les iris.  

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

    Avec beaucoup de retard, j'ai pu cueillir, enfin, 21 brins de muguet.

    C'est vrai que leur parfum est faible.

    J'ai pensé que je les avais cueillis trop tard : certaines clochettes commencent à jaunir.

    Mais cela semble général cette année.  

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

     

     

    N'empêche, quelle fleur ravissante , elle aussi.

    La variété de la forme des fleurs défie notre imagination. 

    Tiens, en passant, regardez en haut et à gauche, la pierre noire...

    c'est un morceau de basalte qui est sorti du volcan d'Agde, que des amis ( d'Agde ) m'ont donné (un coucou pour eux !).

    Ce volcan est entré en éruption (explosion phréatique) il y a 1 million d'années, ce qui a provoqué la formation de tuf, puis il a eu une activité strombolienne et il a alors éjecté du basalte en fusion.

    Cette pierre noire me le rappelle chaque fois que je l'aperçois.

    Ce volcan dort depuis 750.000 années.  

    - Petites nouvelles du jardin à la mi-mai -

     

    Que ce monde est beau,

    vous ne trouvez pas ? 

    Passez, tous, une bonne semaine. 

    ***


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  • J'ai entendu ce matin sur France Musique ou Culture, je ne sais plus, une chanteuse que je découvrais.
    Je vous joins d'abord un article de Khaz 
    http://lachenaie.over-blog.fr/article-le-ciel-tout-entier-est-en-vous-3-les-variations-dans-le-chant-du-canari-108002003.html

    puis une vidéo de cette chanteuse.

     

    [...] Le chercheur dont je parle est argentin. Il travaille maintenant dans l'Unversité Rockfeller à New York. Il s'est intéressé particulièrement aux variations du chant du canari. 

    Ces variations sont de plusieurs ordres. 

    Rappelons d'abord comment se constitue ce chant. 

    Le jeune canari doit d'abord apprendre à chanter. Pour cela il commence par imiter  un ou deux tuteurs adultes. Très maladroitement au début. 

    Puis il finit par maîtriser le chant et à le reproduire très fidèlement. 

    C'est alors qu'il va le modifier, introduire des improvisations, en somme inventer une nouvelle façon de chanter. 

    Ces variations individuelles vont créer un chant singulier, qui va devenir de plus en plus stable : il se "cristallise". 

    Pour une oreille non avertie, il est semblable à un autre chant. Il est pourtant, en partie, très différent, et à nul autre pareil. 

    Ainsi (et ceci n'est pas valable seulement pour les canaris) va émerger, dans chaque population d'oiseaux, toute une gamme de variations, de nouveautés. 

    Si l'une de ces variations est perçue par les jeunes comme particulièrement attirante, elle sera adoptée par la nouvelle génération.  

    Ce qui va conduire à la formation de ce que Darwin a appelé : des "dialectes provinciaux".  

    Il s'agit là d'une transmission culturelle des chants de séduction.  

                           la photo d'origine de Khaz ayant disparu je me suis permis de placer l'une de mes photos. 
    une histoire de chants

     

    Mais notre chercheur va observer une autre variation, et celle observation là va lui ouvrir des perspectives extraordinaires....

      

    à suivre !!!!

     

    (Je précise que ma source de renseignements 

    est l'excellente émission sur France inter  de J C Ameisen,

    "sur les épaules de Darwin") [...]


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  • Cette fois je n'ai pas d'idée pour écrire un article. Si vous avez des idées, faites-moi signe.

    Hier j'écoutais un vieux disque de Sardou.
    Le morceau "la débandade" m'a interpellé.
    il chantait cela en 1985, et c'était déjà la débandade. Quarante ans !!!
    Voici les paroles  et la chanson sur YouTube :

    Il y a dans l'air que l'on respire
    Comme une odeur, comme un malaise
    Tous les rats s'apprêtent à partir
    Ne vois-tu rien de ta falaise?
    Il y a dans les studios-délires
    Comme un vieux son de Carmagnole
    Sœur Anne, si tu n'vois rien venir
    Ou tu es sourde, ou tu es folle

    Il y a dans les années qui viennent
    Comme un retour au vent d'histoire
    Un vieux partisan dans la plaine
    Croissant de lune et drapeau noir
    Le vent ne sait plus où il souffle
    Ça tourbillonne, ça rend colère
    Le cul posé entre deux gouffres
    Beaucoup plus profonds que la mer

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    J'ai des voyages en cavalcades
    Billet d'avion, chemin de fer
    Je sens monter des barricades
    Comme des cailloux dans mes artères
    Je tourne en rond dans ma caverne
    Moitié furieux, moitié soumis
    Avec en prime à ma lanterne
    Une tristesse indéfinie

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    À la fin des journées qui passent
    Quand on est seul, quand ça va mieux
    Lorsqu'on remet nos rêves en place
    Qu'on s'imagine vingt ans plus vieux
    Quels sont les hommes qui pourront dire
    "On a fait ce qu'on a voulu"?
    Sœur Anne, si tu n'vois rien venir
    C'est plus la peine, on est foutus

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain
    Rigolez pas, mes camarades
    La débandade, c'est pour demain

    Source : LyricFind

    Paroliers : Jacques Revaud / Michel Sardou / Pierre Delanoë

    Paroles de La débandade © Universal Music Publishing Group

     

     

     


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  • Une amie douée pour la plume (poèmes, contes et autres. . .) vient de m'envoyer ce texte, que je lui ai promis de publier.

    une histoire de femme(s)

    J'ai retrouvé ce beau conte de Khaz, qui présente certaines analogies, 
    http://kazimir.eklablog.com/conte-de-la-femme-qui-vivait-dans-une-bouteille-de-vinaigre-a187810210 :

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Il y avait une fois une femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre. Un jour une fée passa par là et elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre dans une bouteille de vinaigre. Je mériterais de vivre dans une jolie maisonnette, avec un toit de tuiles, et des roses qui grimpent sur un mur blanc. Oui, parfaitement ! " 

    Aussitôt la fée lui dit : 

    "Très bien, ce soir, dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras." 

    Le soir venu, la femme alla au lit, se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain matin, elle se réveilla dans une jolie maisonnette, avec un toit de tuiles, et des roses qui grimpaient sur un mur blanc. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Elle fut très étonnée, et très contente. Mais elle oublia tout-à-fait de remercier la fée. 

    Cette fée, qui était vive comme une abeille, avait toujours fort à faire. Elle parcourait sans cesse tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Un jour elle pensa : 

    " Tiens, je vais aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être heureuse dans sa jolie maisonnette. "

     

    Mais comme elle arrivait devant la porte elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte !  
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre toute seule dans une si petite maisonnette. Je mériterais de vivre dans une maison avec des rideaux de dentelle, parmi d'autres maisons, dans une rue où passent des marchands qui crient gaiment." 

    La fée fut surprise de ces paroles mais dit cependant : 

    " Ce soir une fois couchée dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, quand elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans une maison avec des rideaux de dentelles, parmi d'autres maisons, dans une rue où des marchands passaient en criant gaiment. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Elle fut à nouveau très étonnée, et vraiment très contente. Mais encore cette fois elle oublia de remercier la fée.  

    A nouveau la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Puis un jour elle pensa : 

    " Tiens, je vais aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être heureuse à présent dans sa maison avec des rideaux de dentelle. " 

    Mais comme elle s'approchait de la maison, elle entendit cette femme qui ronchonnait :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme comme moi ne devrait pas vivre au milieu d'autres maisons parmi des gens ordinaires. Je mériterais de vivre à la campagne, dans un  grand manoir entouré d'un beau jardin, avec des domestiques qui accourent dès qu'on les sonne. "
     

    La fée fut très surprise et vexée mais elle dit cependant : 

    " Très bien, ce soir une fois dans ton lit, tourne trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, quand elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans un grand manoir, entouré d'un beau jardin, en pleine campagne, avec des domestiques qui accouraient dès qu'elle sonnait. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Très étonnée à nouveau, et vraiment très contente, elle apprit aussitôt à parler d'un ton distingué.

    Mais encore une fois ... elle oublia de remercier la fée. 

    Encore une fois la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Elle se trouvait à l'Ouest quand elle pensa : 

    " Mais que devient cette femme ? Elle doit être heureuse à présent dans son grand manoir. Je vais aller la voir."

     Quand elle passa devant la fenêtre du salon de cette femme, elle l'entendit se dire à elle-même d'une voix distinguée :  

    " Quelle honte ! Ah oui vraiment quelle honte ! 
    Une femme aussi distinguée que moi ne devrait pas vivre dans un coin aussi perdu. Je mériterais d'être une duchesse, et d'aller à la cour de la Reine, dans un beau carrosse doré, avec des laquais. "
     

    La fée se demanda si elle avait bien entendu. Mais comme cette femme ronchonnait de plus belle, elle lui dit :

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. " 

    Le soir, la femme une fois couchée se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla duchesse. Devant sa porte, un carrosse doré l'attendait, avec des laquais, pour aller à la cour de la Reine. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Quelle ne fut pas sa joie !  Jamais elle ne s'était sentie aussi heureuse. Mais elle oublia une nouvelle fois de remercier la fée. 

    Comme à son habitude la fée s'envola vers tous les coins du monde, du Nord  au Sud et de l'Est à l'Ouest. Quelque temps après, elle pensa :

    " Je ferais bien d'aller voir ce que devient cette femme. Elle doit être très heureuse maintenant qu'elle est duchesse." 

    A peine s'approchait-elle de la magnifique demeure de la duchesse, en pleine ville, qu'elle entendit par la fenêtre : 

    " N'est-il pas honteux, je vous le demande, n'est-il pas indigne, pour une personne de ma qualité... d'être une simple duchesse ?Je mériterais d'être la Reine elle-même, d'habiter dans un grand palais, de m'asseoir sur un trône, et de porter une couronne de diamants." 

    Cette fois la fée fut très déçue, et même très en colère. Mais elle ne le montra pas et dit : 

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, dès qu'elle fut couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. Le lendemain elle se réveilla dans un palais royal, assise sur un trône d'or, et portant une couronne de diamants. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

    Absolument ravie, elle se mit à donner des ordres à droite et à gauche. Mais une fois encore... elle oublia de remercier la fée. 

    La fée fut à nouveau prise dans son tourbillon habituel, du Sud au Nord et de l'Est à l'Ouest. Puis elle se souvint de cette femme et revint en se disant : 

    " Elle doit être tout à fait satisfaite maintenant qu'elle est Reine. Je ne vois pas ce qu'elle pourrait vouloir de plus ! Je vais aller la voir."

    Mais à peine s'approchait-elle de la salle du trône qu'elle entendit : 

    " Quelle misère, ah oui vraiment quelle misère ! Quelle misère de n'être la Reine que d'un tout petit pays ! Gouverner le monde entier, voilà ce que je mériterais. " 

    La fée, ayant entendu ces paroles, dit : 

    " Très bien, ce soir dans ton lit, tourne toi trois fois sur toi-même, ferme les yeux, et tu verras. "

    Le soir, une fois couchée, la femme se retourna trois fois sur elle-même, ferma les yeux et s'endormit. 

     

    Le lendemain elle se réveilla ...

    à nouveau dans sa bouteille de vinaigre. 

    - Conte de la femme qui vivait dans une bouteille de vinaigre -

     

     


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  • Ah ces ordinateurs !

    Je suis très devant mes ordinateurs en ce moment...
    J'ai cherché le mot "ordinateur" dans la majestueuse littérature de Khaz et j'ai trouvé cet article :

    http://kazimir.eklablog.com/l-orage-semble-apaise-orange-est-revenu-a127506000

    Je le republie ci-dessous ; je ne me souvenais plus de mes problèmes que j'avais évoqués à l'époque. . .

    Bonjour à tous.  

    La promesse d'Orange a été tenue : ma live box a repris du service le 17 novembre. Et donc mon téléphone.

    Ce qui est appréciable quand on vit au fin fond d'une campagne.

    Surtout qu'au même moment j'ai été privé de voiture pendant presque 72 heures !  

    Je devrais en profiter pour reprendre aussitôt la parution des articles sur mon blog, mais je découvre que mon rythme a été comme brisé et j'ai du mal à  me  remettre en route.

    Ce qui me fait penser aux hauts fourneaux : si on les arrête, il parait que leur remise en route est difficile.

    Ce qui me fait penser aussi à certains animaux qui, privés de leurs maîtres adorés pour quelques jours, pour cause de vacances, et ce malgré leur supplication, ont un curieux comportement : au retour de leurs maîtres ils font mine d'être indifférents, ne montrent aucun signe de joie à leur retour.

    Et bien je crois que je suis un peu dans ce cas : j'ai envie de bouder mon ordinateur.

     

    Ah tu m'as laissé tomber ?

    Et bien ça m'est égal (ce qui n'est pas vrai du tout ...) et bien moi, maintenant, je vais me passer de toi ! 

     

    Bon, ça ne va pas durer.

    Mais voilà, j'en suis encore un peu là. 

     

    Durant cette période, j'ai trouvé un refuge (informatique entre autre) chez mon fils aîné aussi je vous montre ses deux ginkgos qui avaient revêtu leur costume d'automne.

    Ils proviennent tous les deux de fruits qu'il avait ramassés à Paris sous les ginkgos du Jardin des Plantes, il y a une trentaine d'années.  

    - Orange est revenue ! -

    En fait je me sens comme en convalescence. Mais de quelle maladie ?  Est-ce grave Docteur ? 

    On va bien voir. 

    À bientôt.

     

     


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