• Khaz aimait parfois publier des petits jeux de devinette.
    En voici un que j'avais publié il y a bien longtemps sur mon ancien blog.

    Vous avez la semaine pour trouver...
    J'ai fait l'exercice ce matin et je pense avoir trouvé.

    Pour vous aider il faut dresser un tableau avec 5 colonnes pour les 5 maisons et des lignes pour les animaux, les boissons et les cigarettes.

    Si vous avez une autre solution je suis preneur

    Qui a le poisson ?


    1. Il y a 5 maisons de 5 couleurs différentes.
    2.Dans chaque maison vit une personne de nationalité différente
    3.Ces 5 propriétaires boivent un certain breuvage, fument une certaine marque et ont un certain animal.
    4. Aucun propriétaire n'a le même animal, ne fume la même marque, ne boit la même boisson.

    Les indices :

    1.L'Anglais vit dans la maison rouge
    2.Le Suédois a un chien
    3.Le Danois boit du thé
    4.La maison verte est à gauche de la maison blanche
    5. Le propriétaire de la maison verte boit du café.
    6.La personne qui fume Pall Mall élève des oiseaux.
    7.Le propriétaire de la maison jaune fume Dunhill.
    8.L'homme vivant dans la maison en plein milieu boit du lait.
    9.Le Norvégien vit dans la première maison.
    10.L'homme qui fume du Blend vit à côté de celui qui a des chats.
    11.L'homme qui a des chevaux vit à côté de celui qui fume Dunhill.
    12.Le propriétaire qui fume Blue Master boit de la bière.
    13.L'Allemand fume Prince
    14.Le Norvégien vit à côté de la maison bleue.
    15.L'homme qui fume Blend a un voisin qui boit de l'eau.

     

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  • En miroir avec mon article de cette semaine sur le poème d'une amie anglaise...
    http://grosetpetitstitres.eklablog.fr/when-dancing-with-my-papa-poeme-de-mavis-christine-bedford-a214077051

    D'après cet article de Khaz :

    Il s'agit donc d'un poème déjà ancien, écrit en 1869, qui a été réimprimé en 1919 à l'occasion de la pandémie de la grippe espagnole, laquelle a tout de même fait 38 millions de morts, c'est-à-dire qu'elle a tué plus de monde que la guerre de 1914.

    Nous n'en  sommes heureusement pas là. 

    Il y a donc déjà eu des "confinements" dans le passé .... 

    - Confinement -

     [...]

    Ce texte est assez plaisant, 

    et où vous allez sans doute vous retrouver vous-même. 

    Ceci  est  intemporel 

    Et les gens restaient à la maison

    et lisaient des livres

    et écoutaient

    et ils se reposaient

    et faisaient des exercices

    pratiquaient un art et jouaient

    et apprenaient de nouvelles façons d'être

    et s'arrêtaient et écoutaient

    plus profondément  

    quelqu'un méditait, quelqu'un priait

    quelqu'un rencontrait son ombre

    et les gens commençaient à penser différemment

    et les gens guérissaient

    et en l'absence des gens qui

    vivaient d'une façon ignorante

    dangereusement , sans signification et sans coeur

    la terre aussi commençait à guérir

    et quand le danger se termina et

    que les gens se retrouvèrent

    ils pleurèrent leurs morts

    et firent de nouveaux choix

    et révèrent de nouvelles perspectives

    et créèrent de nouvelles façons de vivre

    et la terre guérit complètement

    de la même façon qu'eux furent guéris.  [...]

     


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  • Article paru ICI http://kazimir.eklablog.com/le-bonheur-a119469226 en 2015 et toujours d'actualité...

     

    Le bonheur 

    En ce moment je fais du ménage... à tous les niveaux, entre autres dans mon blog. Je veux dire dans mon ancien blog dont je veux, à terme, me débarrasser, mais cela ne veut pas dire de tout balancer d'un seul coup à la poubelle, ce qui serait jeter le bébé avec l'eau du bain. Ce faisant je retrouve un ancien article où je m'étais contenté (oh le paresseux !) de reprendre (en gros) les mots d'un PPS sur le bonheur. Récemment LN m'a demandé 

    (par défi !) si le bonheur était une illusion, et j'ai eu l'imprudence de promettre de faire un article entier sur le sujet. C'était bien présomptueux de ma part, alors pour me tirer d'affaire sans me noyer dans un pompeux laïus "philosophique", je reprends le texte de ce PPS. Le voici, un peu modifié par moi, comme à mon habitude...

     **  *  * *  

    On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite après en avoir eu un autre.

    Plus tard on se sent frustré parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands, on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.  

    On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture, ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite... 

    La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.

    Si ce n'est pas maintenant, ce sera quand ?  

    Pendant longtemps j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, la vraie vie !

    Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un aménagement non terminé, un temps à passer, une dette à payer.

    Et alors la vie allait commencer.   

    Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles.... étaient justement ma vie. 

    J'ai alors compris que le bonheur n'est pas une destination, et qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur, à un bonheur qui serait
    " au bout du chemin " : le bonheur, c'est le chemin.   

      - Le bonheur -

     

    Le bonheur est le chemin quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, marchant avec nous sur ce chemin. 

    Le temps n'attend pas. 

    Alors il faut, nous aussi, nous arrêter d'attendre...  

    d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison, ou simplement d'attendre le vendredi soir, le dimanche matin... le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver.  

    Il faut arrêter d'attendre et décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

     **   *  * *   

    Bon, ces paroles, nous les avons lues cent fois.

    Il n'est pas inutile de les relire, même si en pratique ce n'est pas évident de suivre ce conseil !

    Je voudrais cependant tenter une réponse plus précise à la question de LN.

    Bien sûr que le bonheur n'est pas une illusion : on l'éprouve au dedans de soi.

    Une idée peut-être une illusion, pas une émotion, pas ce qu'on éprouve.

    Si je suis transporté par la beauté d'un coucher de soleil, si je suis bouleversé par le sourire d'un enfant, je le suis : c'est une réalité. 

    La question est de savoir si des illusions (des idées) peuvent me rendre heureux.

    Elles le peuvent, hélas.

    Momentanément.

    Et aussi des drogues.

    Mais là, on marche vers l'abîme. 

    Le socle solide du bonheur est la vérité, il n'y en a pas d'autre. 

    **  *  * *   

    Reste une question bien difficile.

    Quand est arrivé un grand malheur, comment fait-on ?

    Il n'y a pas de recette : on fait comme on peut.

    Mais dans ce cas encore c'est la vérité qui doit être notre guide, notre boussole, et notre chemin , alors, de fait, passe par la souffrance, par la souffrance extrême.

    Fuir cette souffrance, la masquer (par exemple par des drogues) est la pire des solutions.

    Il faut voir la vérité en face, vivre cette souffrance sans détourner son regard.

    Fuir ne délivre jamais.

    Mais plus que jamais il faut vivre cela en la présence d'une autre personne.

    Alors sera traversée cette "vallée à l'ombre de la mort" ce "ravin des ténèbres"

     dont parle si bien le psaume 22  ( 23 dans la bible hébraïque). 

     - Le bonheur -

     

    Alors se lèvera peut-être un nouveau soleil. 

    Le bonheur n'est pas une illusion mais il faut passer, forcément, un jour, par cette vallée des ténèbres.

    On croit souvent que la souffrance, le malheur, c'est le contraire du bonheur.

    Pas si sûr.

    Le contraire du bonheur, c'est d'avoir le coeur sec.

    Mais là, on touche au mystère de chacun.

     **  *  * * 


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  • Un article de Khaz de circonstance. C'était ICI http://kazimir.eklablog.com/joyeuses-paques-a129894364

    Vendredi dernier, le 14 avril, je suis passé à la mairie pour payer ma consommation d'eau.  

    Et j'ai eu une surprise agréable en trouvant dans l'entrée une décoration avec une inscription : Joyeuses Pâques !

      

    - Joyeuses Pâques ! -

    C'est un fait bien banal et de plus une décoration fort modeste qui sied bien à notre minuscule commune

      

    - Joyeuses Pâques ! -

    Mais ce symbole est important dans le contexte actuel.

    C'est une affirmation de notre identité.

    Nous sommes nous et c'est ainsi.

     - Joyeuses Pâques ! -

     

     Alors ça m'a donné l'envie de vous dire : Joyeuses Pâques pour vous toutes et tous.

     


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  • Bon j'ai triché un peu : je cherchais Jacques dans les trésors de Khaz et je suis tombé sur Jean-Jacques.
    Mais quel bonheur de retrouver cet article http://kazimir.eklablog.com/regard-sur-notre-passe-a126208718 où il parlait de moi.
    Voici l'article tel que je l'avais complété chez moi :

    PHOTO DU JOUR mardi 21 juin 2016
    Grésy sur Aix, mon ancienne commune, 1100 mètres plus  bas
    En miroir à cette photo je vous joins le très flatteur et profond article de notre ami de blog Kasimir :

     Et si j'ai pensé à ce Jacques, c'est parce que j'en ai écouté la superbe version de Jean-François Zygel et Zazie, dans le CD "l'Alchimiste" :

    Depuis quelque temps Papydom nous offre chaque jour de superbes photos de la Savoie.

    Celle de ce jour  (21 juin - lien) n'est pas la plus somptueuse, mais elle m'a touché d'une façon particulière, si bien que j'en ai fait un petit dessin,  et que j'ai eu envie de vous livrer les réflexions que ce paysage m'a inspiré.  

     

    - Regard sur notre passé - 

     Les voici.

    Ce promontoire, où je me trouve par la magie de la photographie, représente ma situation actuelle et je le suppose la situation actuelle de beaucoup d'entre-nous, qui avons vécu et qui pouvons donc, par la magie de notre  mémoire cette fois, contempler notre vie telle qu'elle fut jusqu'à ce jour, contempler notre " ancienne commune ", cette ville où nous avons vécu (peu importe que ce ne soit pas exactement celle-ci).

     Je n'ai pas représenté le banc qui invite à la rêverie, comme nous dit Nicole, et sur lequel un célèbre Jean-Jacques, le promeneur solitaire, ou un non moins célèbre Alphonse, se sont peut-être assis ....

     Je n'ai pas représenté la palissade, pourtant bien utile, car elle marque une limite qu'il est prudent de ne pas franchir physiquement : le danger est réel.

    Le danger de la rêverie n'est pas moins réel, car si nous nous laissions aller à trop de rêverie, nous risquerions d'être comme aspiré par la nostalgie des jours heureux et happés par le désespoir de ne pas parvenir à les ramener dans le présent.

     " Ô temps suspends ton vol ! " 

    Nous ne pouvons pas éviter que cette pensée vienne en nous et cela ne suffirait pas, il faudrait que le fleuve du temps remonte son cours !

     Oui, cette ville ancienne dont l'image m'apparait fut mienne, au jour le jour.

    J'y vécus des joies, des espoirs, de la fatigue, des douleurs, mais les jours succédaient aux jours, et je pensais que cela allait durer toujours.

    Aujourd'hui seulement je réalise que non, mais c'est déjà fini.

     Attention ! Le vertige n'est pas loin !

     A un moment il faut arrêter la rêverie, et reprendre sa marche, quitter ce lieu de méditation, retrouver l'action, et la densité du présent.

     L'arbre isolé (je reprends les mots de Nicole) c'est moi, ou bien c'est vous.

     Isolé ?

    Par la magie de nos ordinateurs, ce n'est plus tout à fait vrai.

    Ils nous permettent de communiquer entre nous. Merci à eux.

    Merci à ceux qui ont inventé cet outil, et merci à ceux qui nous offrent la possibilité de faire un blog.

    Merci à l'équipe d' Eklablog.

     Merci à tous les amis du blog qui ont cette grande générosité d'y inscrire leur pensées.

    D'autres se contentent d'en profiter... pourquoi pas.

    Je ne puis les remercier puisqu'ils ne se manifestent pas. Pour moi ils n'existent pas.

    Ceux qui se manifestent, parlent, écrivent, sont mes amis.

    Ce sont eux qui font du blog un lieu de vie, immatériel et cependant réel.

    Je les remercie très sincèrement.

    Bien sûr il y a des pirates.

    Mais le blog est un lieu de partage et d'amitié. 

    Honni soit qui mal en pense.

     Et merci à notre photographe savoyard.

     Bonne journée à tous.


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