• c'était encore chez Khaz, en août 2013, quelques-unes de ses créations

    le musée de Khaz

    le musée de Khaz


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  • Ma prochaine visite dans une centrale nucléaire dans la Drôme m'a rappelé qu'avec Khaz, mon amie Nicole et moi avions été contrôlés par la gendarmerie alors que je photographiais les refroidisseurs de la centrale de Dampierre en Burly.

    C'était lors d'une petite balade près de chez lui. Nous avions aussi visité l'abbaye de Fleury.

    Je ne me souvenais plus de cette photo de Khaz.

    Une autre fois nous rentrerons dans son intimité ...

    souvenirs de 2013 avec Khazsouvenirs de 2013 avec Khaz


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  •  Tiré d'un article de son Overblog du 19 janvier 2012
    Il y avait aussi un dessin, que je ne reproduis pas car nous, les gens du 3ème âge, n'y étions pas du tout mis en valeur.

    N'hésitez-pas à m'envoyer vos anecdotes personnelles ou souvenirs de Khaz, que je mettrais en ligne : c'est aussi le but de ce blog.

    " C’est un autobus rempli de petits vieux et de petites vieilles,
    pour un voyage à Lourdes   du « troisième âge ».

    L’une des petites vieilles tape sur l’épaule du chauffeur
    et lui offre une poignée de cacahuètes épluchées.

    Le chauffeur est surpris.
    Il la remercie
    Et les mange avec plaisir.

    Cinq minutes plus tard,
    la petite grand-mère renouvelle son offre,

    le chauffeur la remercie à nouveau
    et mange la nouvelle poignée de cacahuètes.

    Cinq minutes plus tard, arrive une autre poignée.

    Au bout d’une douzaine de poignées,
    le chauffeur n’en peut plus et lui demande :- Dites-moi grand-mère : c’est très gentil de votre part
    de me gaver de cacahuètes,
    mais, ne croyez-vous pas que vos 40 amis et amies
    aimeraient aussi en prendre quelques-unes ?

    - Non jeune homme,
    nous n’avons pas de dents pour les mastiquer.
    Nous léchons seulement le chocolat qui les recouvre ! "


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  • L'imagination de Khaz était débordante : en voici un exemple, tiré de son article http://kazimir.eklablog.com/essai-au-stylo-bille-a211765668

    à partir d'un dessin, il va nous parler de messe, orgue, théâtre, mort, etc.

    Puisqu'il y parle d'orgue, je me permets d'y ajouter, à la fin, une vidéo que j'ai réalisée récemment, pendant mon petit Tour de France
    Souvenir émouvant, puisque, pendant que mon ami Jean-Louis jouait l'Ave Maria de Caccini, une voix divine est apparue.
    Réflexions à partir d'un dessin au stylo bille

    [...] Tout en continuant à dessiner, un souvenir m'est revenu, s'est imposé à moi, illustrant d'une autre façon cette même situation. Cela devait se situer vers les années 80, à une époque où je fréquentais encore l'église catholique. C'était un dimanche et j'étais seul du côté de Mortefontaine-en-Thelle. J'ai décidé d'aller à la messe de onze heures : à la grand messe, et j'ai trouvé une église dans un tout petit village. Une église bien remplie à cette occasion. Mais , ô merveille, elle possédait un orgue, et un organiste était là. La messe étant finie ("ite, Missa est")... l'église allait se vider, l'organiste s'est mis à jouer la toccata et fugue en ré mineur de JSB. Aussi je restais, scotché sur mon banc, pour ne pas manquer une seule note de cette oeuvre admirable, qui commence comme par un coup de trompette !

    Les fidèles, eux, partaient par petits groupes, et leurs rangs devenaient de plus en plus clairsemés. (La "fugue" est d'ailleurs faite pour ça). 

    Mais parfois une femme revenait. Avait-elle oublié un parapluie, ou un missel ? Ou bien deux enfants arrivaient en courant, se poursuivant, puis disparaissaient dans les allées. Parfois un petit groupe revenait en force pour placer quelques bougies allumées devant la statue de la Sainte Vierge. Ainsi la nef ne se vidait pas aussi vite qu'on aurait pu l'imaginer. Pourtant peu à peu un calme de plus en plus complet se faisait, redonnant à la maison de pierre, colonnes et voûte, son mystère silencieux. Et dans ce lieu sacré la fugue poursuivait son chemin ailé, transperçant l'espace, rejoignant le ciel.

    J'étais comme emporté dans cette double contemplation, celle de la ligne mélodique, et celle de la scène qui se jouait autour de moi. 

     

    N'en est-il pas de même de ma vie aujourd'hui ? 

    Le nombre des personnes que je rencontre ne cesse de s'amenuiser. Des personnages se retirent pour toujours. Peu à peu le silence s'étend,   laissant le mystère de l'existence retrouver sa profondeur infinie. 

    Que lisais-je sur mon dessin dans ce même temps ? Mais la même progression. Aussi j'ajoutais à ce visage de femme un paysage, et je vis son sourire retenu, où je devinais de la tristesse (de nos échecs ?) mais aussi de la joie, discrète et retenue (de nos réussites ?), et une infinie tendresse pour tous ces êtres qui un jour dépendirent de nous.

    Car cela devenait évident : cette femme était ma femme, et moi-même, sans distinction. C'est peut-être ainsi chaque fois que l'on fait un dessin : c'est soi-même que l'on dessine ! [...]

     


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  • Voici un texte extrait de 
    http://lachenaie.over-blog.fr/article-un-fragment-de-texte-d-un-auteur-mystere-2-la-verite-est-la-ou-l-on-ne-regarde-jamais-88584970.html

    J'y suis arrivé par hasard en tapant le mot " Foi ".

    Et il m'a conduit à une histoire de tourterelle.

    Un signe qu'aimait beaucoup ma maman car mon père décédé lui avait dit voir des tourterelles, au moment de sa mort.

    Moi aussi je cherche des tourterelles, pour y chercher l'âme de ma compagne.

    Sur les petites routes de mon Tour de France elles m'ont fait freiner plusieurs fois.

    au hasard, une tourterelle qui fait foi

     

    " C'était une matinée agréable et fraîche
     
    une brise vivifiante soufflait du haut des collines
     
    il y avait une bénédiction dans l'air
     
    et la paix d'avant que les hommes ne s'éveillent.
     
    L'homme qui est venu nous voir plus tard, ce jour là,
     
    avec sa femme et ses deux enfants
     
    avait l'air d'un homme très sérieux.
     
    Il dit qu'il aimerait trouver Dieu.
     
    Sa femme et ses enfants étaient assis respectueusement en silence,
     
    et sur une branche, tout près de la fenêtre,
     
    une tourterelle beige claire roucoulait doucement,
     
    toute seule.
     
    L'homme ne la regarda pas une seule fois
     
    et les enfants, avec leur mère,
     
    demeuraient assis, rigides, nerveux,
     
    sans jamais sourire.
     
    La tourterelle s'est envolée
     
    et la beauté de la montagne de nuages recouvre les champs.
     
    La vérité est là
     
    où on ne la regarde jamais. "
     

     


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